• inlandempire@jlai.luM
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    3 months ago

    J’ai déjà beaucoup de mal à l’expliquer à des adultes, mais j’ai cette version qui est pas mal, et beaucoup mieux que “je fais des dessins, non je suis pas artiste”

    Je crée des objets visuels, qui seront utilisés par des entreprises pour leurs besoins de communication. Cela veut dire que j’utilise ma créativité, et des outils artistiques, (physiques comme la peinture ou numériques comme des logiciels) pour créer ce qu’on appelle le graphisme de ces objets.

    Ces entreprises ont généralement un problème qu’elles souhaitent régler. Si elles considèrent que ce problème vient de l’image qu’elles donnent auprès du grand public, j’interviendrai pour identifier ce problème, et proposer une solution sous la forme de cet objet visuel. Par exemple, une pizzeria ne vend pas assez de pizza, et pense qu’ils devraient distribuer des prospectus vantant leurs fabuleuses pizzas, c’est moi qui créerai ces prospectus.

    Ça peut être toute sorte d’objets, et tout type d’entreprise, mais l’important est qu’ils ont une fonction de communication (ils ont un message à faire passer) qui se fait par le sens de la vue : un livre, une carte de visite, une vidéo publicitaire, une affiche d’abribus, une grande fresque murale, même un site internet, puisque c’est un objet numérique…

    Il y a beaucoup de connaissance à avoir, et de détails auxquels il faut faire attention, car la vue est généralement le sens le plus développé chez les humains. Je dois faire attention aux images que je choisis, à leur esthétique, aux couleurs, à la forme du texte qui apparaîtra, à la hiérarchie des éléments, à leur mise en page… Le tout en prenant en considération le type d’objet dont il s’agit, cat un livre n’a pas la même apparence qu’un publicité sur internet.

    Ce n’est pas un métier scientifique car il n’y a pas une seule solution aux enjeux des entreprises pour qui je travaille. Mais c’est un métier où il faut être rigoureux, et avoir le sens du détail. Il y a donc des choix à faire et à expliquer et assumer, et il faut aussi prendre en compte l’impact culturel, social, environnemental… que peut avoir l’objet que je créerai.

  • flyos@jlai.lu
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    3 months ago

    D’après ma fille: “Mon papa, il capture des lézards et après il compte les écailles et après il les relâche!”. Je crois qu’elle n’a aucune idée de ce que je fais le reste de l’année! 😆

  • Jakylla@jlai.lu
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    3 months ago

    J’arrive déjà pas à expliquer mon boulot à des adultes alors bon xD

    Tentative:

    Je fait tout ce qui est possible pour faire que les logiciels utilisés par plein d’entreprises n’aient pas de bugs

  • Որբունի@jlai.lu
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    3 months ago

    Je conduis des trains de marchandises.

    À cet âge je ne comprenais pas ce qu’était le métier, forcément, mais je croyais assez comprendre pour que ça suffise.

  • just_chill@jlai.luM
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    3 months ago

    Je répare des instruments de musique. C’est quand faut expliquer lesquels que ça devient technique.
    Je répare les bois: clarinette, hautbois, basson, saxophone, flûtes traversières etc. (Pas trop la flûte à bec)

    • troglodyte_mignon@lemmy.world
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      3 months ago

      Trop bien. :-)

      La partie compliquée, c’est de convaincre le gosse que le saxo et la flute traversière sont des « bois ».

      • CeJiDe@jlai.lu
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        3 months ago

        Il y a une histoire de p’tit loup à l’école de musique qui explique ça rapidement ;)

        • just_chill@jlai.luM
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          3 months ago

          psst: on dit “cuivre” pour les instruments en métal. La distinction tiens à la façon dont le son est produit. Le saxophone ayant une anche en bois, il fait partie des bois. même principe que si tu construisait une clarinette en métal, ca resterait un bois.

        • troglodyte_mignon@lemmy.world
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          3 months ago

          On divise les instruments à vents en deux familles, les « bois » et les « cuivres ». Contrairement à ce qu’on penserait intuitivement, la règle de classement n’est pas le matériau dont est fait l’instrument, mais la manière dont l’air est mis en vibration au niveau de la bouche. En gros :

          • si l’instrument a un biseau (comme la flûte à bec, la flûte traversière, l’orgue…) ou une anche (comme la clarinette, le hautbois, le basson, le saxophone…), il fait partie de la famille des bois.
          • si l’instrument a une embouchure de ce genre sur laquelle on fait vibrer ses lèvres (comme le cor, la trompette, le trombone, le tuba…), il fait partie de la famille des cuivres.

          Dans la plupart des cas, les bois sont effectivement faits en bois et les cuivres en métal, ce qui explique leurs noms historiquement, j’imagine. Mais il y a des exceptions, comme la flûte traversière moderne et le saxophone qui sont des « bois » en métal. Un autre exemple est le serpent, un instrument ancien de la famille des cuivres qui est fait de bois recouvert de cuir.

          Edit : Voici une photo qui montre l’anche d’un saxophone : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saxophone#/media/Fichier:Mouthpiece_tenor_saxophone.jpg C’est la lamelle en roseau, qu’on visse sur le bec.

          Je ne suis pas du tout instrumentiste à vent, j’espère que je n’ai pas écrit de bêtise !

      • just_chill@jlai.luM
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        3 months ago

        même expliquer aux adultes des fois, faut de la patience et de la persévérance. D’un point de vue pratique cela dit, ils utilisent une mécanique très similaire aux autres, donc c’est plus logique que de les mettre avec les trompettes.