• inlandempire@jlai.luM
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    3 months ago

    J’ai déjà beaucoup de mal à l’expliquer à des adultes, mais j’ai cette version qui est pas mal, et beaucoup mieux que “je fais des dessins, non je suis pas artiste”

    Je crée des objets visuels, qui seront utilisés par des entreprises pour leurs besoins de communication. Cela veut dire que j’utilise ma créativité, et des outils artistiques, (physiques comme la peinture ou numériques comme des logiciels) pour créer ce qu’on appelle le graphisme de ces objets.

    Ces entreprises ont généralement un problème qu’elles souhaitent régler. Si elles considèrent que ce problème vient de l’image qu’elles donnent auprès du grand public, j’interviendrai pour identifier ce problème, et proposer une solution sous la forme de cet objet visuel. Par exemple, une pizzeria ne vend pas assez de pizza, et pense qu’ils devraient distribuer des prospectus vantant leurs fabuleuses pizzas, c’est moi qui créerai ces prospectus.

    Ça peut être toute sorte d’objets, et tout type d’entreprise, mais l’important est qu’ils ont une fonction de communication (ils ont un message à faire passer) qui se fait par le sens de la vue : un livre, une carte de visite, une vidéo publicitaire, une affiche d’abribus, une grande fresque murale, même un site internet, puisque c’est un objet numérique…

    Il y a beaucoup de connaissance à avoir, et de détails auxquels il faut faire attention, car la vue est généralement le sens le plus développé chez les humains. Je dois faire attention aux images que je choisis, à leur esthétique, aux couleurs, à la forme du texte qui apparaîtra, à la hiérarchie des éléments, à leur mise en page… Le tout en prenant en considération le type d’objet dont il s’agit, cat un livre n’a pas la même apparence qu’un publicité sur internet.

    Ce n’est pas un métier scientifique car il n’y a pas une seule solution aux enjeux des entreprises pour qui je travaille. Mais c’est un métier où il faut être rigoureux, et avoir le sens du détail. Il y a donc des choix à faire et à expliquer et assumer, et il faut aussi prendre en compte l’impact culturel, social, environnemental… que peut avoir l’objet que je créerai.