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Cake day: June 17th, 2023

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  • La lambada !

    Très sympa comme instru pour bœufer. J’ai déjà entendu des vrais jazzeux en faire sortir des trucs très sophistiqués. Un petit défaut c’est le peu de dynamique je trouve, on peut pas jouer piano (doucement), du coup si c’est utilisé lors d’un bœuf, il faut savoir jouer ponctuellement et pas en continu.






  • c’est vraiment le truc facile de reprocher aux autres la vapidité culturel de leur voyage

    Je me l’auto-reproche également. À vrai dire je pense n’avoir jamais réussi à sortir vraiment des circuits balisés pour touristes, malgré des efforts en ce sens, sauf quand j’ai rejoint quelqu’un qui vivait sur place. Là ça change tout. J’ai également accueilli des touristes gratos pendant plusieurs années chez moi (via bewelcome) et j’aime à penser, orgueilleusement, qu’ils ont eu une expérience un peu différente de ma très touristique ville.

    Quand à la théorie, sur l’aliénation des jobs absurdes et la tristesse du quotidien, je pense que c’est rapidement démontré faux par le fait que plus les gens sont riche et confortable plus ils voyagent.

    Je ne pense pas que ça démontre quoique ce soit. On peut très bien imaginer que les riches voyagent car c’est un signe extérieur de richesse qu’il est bon d’afficher, que les plus pauvres le font car ils aspirent à devenir riches, ou même chacun des “groupes de richesse” voyagent pour des raisons différentes. (je ne dis pas que ma théorie est valable, c’est avec ton “rapidement démontré” que je ne suis pas d’accord).

    désastre écologique

    Ben c’est un peu tout le fond du problème. Ce que je dis d’autre c’est accessoire, le désastre écologique c’est la raison.

    tristesse infinie

    Je pense qu’il est tout à fait possible de décider collectivement de ne plus valoriser autant le fait de voyager, et que le fait que ça soit si “joyeux” de voyager est largement une construction sociale (que l’on doit déconstruire). Il me semble qu’il y a un parallèle intéressant à faire avec l’hyper-consommation. Prenons les fringues par exemple, on sait que ça pollue, c’est fabriqué dans des conditions épouvantables l’immense majorité du temps et pourtant il y a une “joie d’acheter” qu’il est dur de combattre. Décider de rapiécer ses fringues, accepter de porter des trucs un peu délavés est vécu comme triste généralement — il faut déconstruire ça aussi. D’ailleurs, « se déconditionner de la joie d’acheter et se conditionner à la tristesse d’acheter », c’est un autre thème (parmi les 8542 autres) sur lequel j’aimerais écrire un jour (=jamais ^^).


  • Pensées de douches tangentielles que j’aimerais bien organiser sous forme d’un texte un peu plus long et réfléchi un jour : voyager, c’est sur-côté. C’est très facile pour moi de dire ça, j’ai énormément pris l’avion et voyagé dans ma vie, et même passé plusieurs mois d’affilés sous des latitudes différentes. Il y a indéniablement des effets positifs aux voyages, rupture avec le quotidien qui permet de prendre du recul, ouverture d’esprit au contact de cultures différentes, et j’en passe… MAIS.

    Le voyage de vacances comme récompense de l’année de boulot pose plusieurs problèmes majeurs je pense, et il est peut-être temps de remettre en cause ce totem :

    • Problèmes écologiques évidents (OK on est pas obligé de partir loin, mais souvent c’est perçu comme un voyage moins réussi)
    • Se sortir du quotidien, très bien, mais finalement est-ce qu’on devrait pas plutôt chercher à ce que le quotidien soit moins détestable, ie, est-ce que ce voyage annuel ne joue pas le rôle de soupape qui permet de supporter l’aliénation induite par des jobs absurdes, de l’individualisme, de l’absence de sens de notre vie de consommateur, (insérez ici plein de trucs sales liés au capitalisme et au productivisme)
    • Les parcours touristiques classiques sont généralement des sortes de disneyland artificiels. Y a plusieurs parfums pour ces disneyland, y compris le parfum « oui mais moi je vais chez l’habitant je sors des sentiers battus je suis pas mainstream » (ce n’est pas impossible, mais il existe aussi des pièges pour ceux qui recherchent ça)
    • Est-ce qu’on découvre tant que ça « la culture » d’une destination en y allant ? Volontairement provocateur, mais est-ce qu’on en apprend pas plus sur un pays en lisant sa page wikipedia qu’en y visitant je ne sais quelle jolie attraction touristique ?

    Ces réflexions je me les fais à chaque fois que j’entends des discours « les gens de là bas sont tellement plus gentils/simples/généreux » qui je pense sont du pipi de chat. Moi aussi j’ai voyagé, et dans le monde entier j’ai trouvé des gens qui étaient parfois généreux, parfois égoïstes, avaient toujours besoin de manger boire faire pipi caca, et avaient besoin de la reconnaissance/l’amour de leurs semblables. 🤷 Mention spéciale à ce couple de jeunes Français croisés au Maroc et leur « mais quand même ici, les gens sont sympas, c’est pas les mêmes que chez nous » (au cas où ce n’est pas clair, ça voulait dire, « c’est pas comme les sales arabes qui vivent en France »).

    Contredisez-moi, c’était le but de ce post.



  • J’aimerais partager ton optimisme, mais dans mon entourage (qui n’est certes pas un échantillon de taille suffisante), le cheminement vers le complotisme c’est du style: le covid n’existe pas / les vaccins c’est dangereux / l’immigration c’est le NWO qui nous l’impose pour nous faire perdre nos traditions / donald trump va nous sauver des pédosatanistes / on paye trop d’impôts et on aime pas les riches. J’attends encore que ça évolue vers la remise en question du consumérisme, du productivisme ou voir même soyons fous du capitalisme. J’ai peut-être pas assez attendu. ;o)


  • On est d’accord sur le principe. Il ne s’agit pas de gober tout sans discernement, ni de nier l’existence de complots. Mais concernant la tentative d’assassinat de Trump qui serait organisée par la CIA et le FBI, j’ai un gros doute sur la validité de l’info. La Corée du Nord je suis curieux, tu en penses quoi ? Qu’on y vit très bien, que c’est top d’avoir un autocrate et pas d’opposition ?

    Concernant le détournement de l’énergie de révolte, je vais te donner un exemple extrême de ce que je voulais dire. Monsieur X voit qu’il arrive à peine à remplir son caddie de bouffe alors qu’il y a Mr Y, milliardaire, qui se gave. En traînant sur des sites de «réinformation», il lit que les ricains n’ont jamais marché sur la lune, et que la terre est plate, le tout étant un complot de la NASA. À mon humble avis, s’il passe du temps à lire des balivernes sur ces sujets au lieu de s’interroger sur le bien-fondé de la possibilité de devenir milliardaire alors que certains crèvent la dalle, et bien c’est tout benef pour Mr Y.






  • J’ai dit:

    j’ai jamais voulu dire qu’il fallait brûler tous ceux qui utilisent le terme open source

    À quel moment tu conclues que je veux que qui que soit arrête d’utiliser un terme ou une techno&thinp;? Je croyais que ça t’intéressait de savoir d’où vient la désignation open source et comment ça s’articule avec le librisme, et tu déformes mes propos.

    Sur l’autre branche des commentaires tu me réponds que GPT 4o dit quand même qu’alphafold est utile pour la prédiction de structure des protéines alors qu’à aucun moment j’ai dit le contraire. Je disais juste que parler de problème résolu c’était vraiment hyperbolique.

    Je fais mon possible pour supposer la bonne foi, mais là ça commence à devenir difficile. À part envenimer la discussion je ne comprends pas trop l’intérêt de tes relances ici. Et je ne vois pas ce qui est si scandaleux dans ce que j’ai dit jusqu’à présent. J’ai peut-être dit des conneries, je suis un humain imparfait comme un LLM.

    Dans une ultime tentative de supposition de bonne foi, je vais répondre sur JS et HTTP, et même de manière plus générale encore : ce n’est pas parce qu’un méchant a utilisé, ni même inventé qqch un jour une techno, un concept ou une idée qu’il faut s’en priver. On peut arrêter maintenant ?


  • Ha mais il y a quiproquo, j’ai jamais voulu dire qu’il fallait brûler tous ceux qui utilisent le terme open source, le logiciel libre est open source. Les logiciels libres constituent un super-ensemble qui comprend l’ensemble des logiciels open source pour le dire de manière pédante (et probablement approximative, j’ai fait que des maths très appliquées dans ma vie adulte).

    Ce sur quoi j’insiste et que je ne trouve pas anecdotique, c’est que le terme open source veut littéralement juste dire “on peut lire le code source”. C’est né d’une volonté de dépolitiser le mouvement du logiciel libre, qui comprend d’autres considérations que la supériorité de la méthode de développement, dont certaines moins tournées vers les ordinateurs. Ça veut pas dire que tous ceux qui utilisent le terme aujourd’hui ont conscience de ça ou sont mal intentionnés. C’est d’ailleurs courant de voir des communautés de techies affirmer leur volonté de “ne pas évoquer la politique”, sans réaliser que vouloir être politiquement neutre équivaut à se satisfaire du statu quo, ce qui est en soi une position politique. Il s’agit de plus qu’une différence de fichier LICENSE à la racine du repo.

    Est-ce qu’il faut se calmer avec le JS qui fait qu’il faut plusieurs gigaoctets de RAM pour afficher du texte avec des images au milieu? Probablement. Il existe des clients XMPP propriétaires, mais il me semble que ça n’a pas de rapport avec la discussion.


  • Parce que Stallman a plus ou moins été “cancel”. Je ne le connais pas personnellement, et je suis d’avis qu’idolâtrer qui que ce soit n’est pas constructif, et peut-être même que c’était justifié de le mettre à l’écart. J’ai pas d’opinion forte là dessus, ça m’intéresse assez peu.

    Par contre, quand je lis ici, sur un réseau qui s’est créé en réaction à la merdification de reddit, une entreprise qui aime l’open source, que faire la nuance entre open source et logiciel libre c’est du pinaillage, ben ça me donne envie de sortir mon chapeau d’aluminium, ou a minima je me dis que le bébé a été jeté avec l’eau du bain.



  • Tu me réponds encore comme si j’avais nié tout intérêt au machine learning alors que j’essaye juste de tempérer les hyperboles ambiantes. (et au passage, comme si j’étais un énorme noob alors que ton champ de compétence va du NLP à la biologie moléculaire apparemment)

    Mais peut-être as-tu des infos secrètes à propos de l’AGI sur le point d’advenir et tu préfères pas trop la froisser ? J’aurai l’air d’un con à mon procès pour mécréance face à mes jurés de race supérieure, quand mes posts lemmy serviront de preuves à charge contre moi.

    Sarcasme à part, il y a je pense un juste milieu à trouver entre les annonces mirobolantes d’hyper-enthousiastes et nier tout intérêt à l’inférence statistique après apprentissage automatique (aka “IA”).


  • Ben alors tu as mordu finalement ?

    Non ce n’est pas la même chose et ce n’est pas parce que microsoft a appelé open source quelque chose qu’il y a une différence. Pour quelqu’un qui se dit anticapitaliste c’est cocasse de balayer d’un revers de la main la différence entre :

    • mettre à disposition le code source (=open source, parce que “ça marche mieux”) 
    • mettre à disposition le code source + avoir une gouvernance ouverte + s’inscrire dans un projet plus large de réflexion éthique sur l’informatique, ses enjeux, ses conséquences.

    Au final c’est pas du tout anodin et en plein dans le mille concernant notre dissension il me semble : pour toi l’IA, “ça marche de fou c’est génial” et pour moi, “il faut mettre un peu ça en perspective en essayant de prendre du recul même si j’aime -déraisonnablement- les ordinateurs”.

    Toutes les boites, des petites startups aux monstres californiens, adorent “l’open source”. Le logiciel libre est moqué, ramené à Stallman qui mange ses pieds et défend la pédophilie, comme si ça avait un rapport avec la choucroute, en permanence. Ne penses-tu pas que ça dit qqch sur quelle philosophie est plus subversive vis-à-vis du capitalisme ?