TRIBUNE. Dans une tribune au « Monde », le consultant Jean Pinard estime que la critique de l’excès de fréquentation de certains sites touristiques devient caricaturale. Elle masque les vrais enjeux et ne sert qu’à stigmatiser les voyageurs issus des classes populaires, qui n’ont pas les moyens de s’offrir des vacances dans des endroits plus éloignés ou moins équipés, en dehors des congés scolaires.
Se sortir du quotidien, très bien, mais finalement est-ce qu’on devrait pas plutôt chercher à ce que le quotidien soit moins détestable, ie, est-ce que ce voyage annuel ne joue pas le rôle de soupape qui permet de supporter l’aliénation induite par des jobs absurdes, de l’individualisme, de l’absence de sens de notre vie de consommateur, (insérez ici plein de trucs sales liés au capitalisme et au productivisme)
Oui avec la puissance de 1000 soleils. Les gens ont tellement intégré que la vie quotidienne (le travail surtout) ça devait être un enfer que ça leur parait impossible à changer. Ça met une pression de ouf sur les quelques vacances qu’il faut “réussir” à tout prix parce que c’est la seule fenêtre de liberté qu’on nous laisse dans la vie.
Oui avec la puissance de 1000 soleils. Les gens ont tellement intégré que la vie quotidienne (le travail surtout) ça devait être un enfer que ça leur parait impossible à changer. Ça met une pression de ouf sur les quelques vacances qu’il faut “réussir” à tout prix parce que c’est la seule fenêtre de liberté qu’on nous laisse dans la vie.
Faut qu’on foute en l’air le capitalisme.