Venez donc partager un peu de douceur dans ce monde de brutes
Présentez-nous ce moment, qu’il ait été magnifique, incroyable, amusant, ou peut être aussi banal que possible; mais qui aujourd’hui prends cette place dans votre mémoire ou votre cœur
Venez donc partager un peu de douceur dans ce monde de brutes
Présentez-nous ce moment, qu’il ait été magnifique, incroyable, amusant, ou peut être aussi banal que possible; mais qui aujourd’hui prends cette place dans votre mémoire ou votre cœur
Le covid nous a enfermés, nous a murés et surtout, pour nous du spectacle vivant, nous a expliqué qu’on était pas essentiels, qu’on était surnuméraires dans une société où le rouage vital était la masse de gamins sous-payés, harassés, qui défilaient en bas de mon immeuble au volant de camionnettes de location livrer l’indispensable colis-express de merdes chinoises achetées en ligne pour combler l’insupportable ennui.
Tout a une fin, et en septembre '22 nous sommes au festival de Charleville-Mézières pour jouer en public pour la première fois depuis les confinements. Avec un temps technique impossible, une salle compliquée, un projet ambitieux et complexe qui ne supporte pas l’à-peu-près, on se jette dessus. On ouvre les portes avec même pas 5 minutes de removed, le gradin se remplit à bloc malgré le masque obligatoire. A la fin du spectacle, dans le temps suspendu où la musique s’arrête dans le noir complet, éclate un vrai tonnerre d’applaudissements.
J’ai cru que j’allais m’évanouir derrière mes consoles, mes genoux ont plié un peu (beaucoup).
On servait pas à rien. On apporte des choses, on les partage, on les offre, et c’est important, et toute une salle de vrais êtres humains venait de nous le rappeler.